Le parc national de Tongariro (Tongariro National Park) a vu sa popularité explosée ces dernières années avec le Seigneur des anneaux qui a porté à la connaissance du monde ces paysages spectaculaires. Pour partir à la découverte de ce parc, beaucoup de visiteurs choisissent de randonner sur le Tongariro Alpine Crossing, considérée à juste titre comme l’une des meilleures randonnées à la journée en Nouvelle-Zélande. La contrepartie de toute cette popularité, vous l’imaginez, c’est les milliers de marcheurs qui arpentent chaque jour le sentier pendant la période estivale.
Alors, si comme nous tu aimes prendre le temps de t’immerger loin de la foule et que tu as plusieurs jours devant toi, une autre alternative existe : le trek du Tongariro Northern Circuit. Cette randonnée est classée « Great walk » c’est-à-dire parmi les plus beaux treks de Nouvelle-Zélande. Il faut dire que la randonnée offre des panoramas exceptionnels d’un environnement volcanique. On a donc décidé de faire le trek au complet sur 4 jours et on te partage dans cet article notre expérience.
Informations du trek du Tongariro Northern Circuit
Durée : 3 à 4 jours
Distance : 43,1 km boucle
Difficulté : Difficile
Départ : En arrivant dans le village de Whakapapa, prendre à gauche la rue « Ngaruhoe Place » après le château. Le parking et le départ de la randonnée se trouvent au bout. Coordonnées GPS : 39°14’09.5″S 175°33’18.8″E
Partie 1 : Village de Whakapapa à Mangatepopo hut
Compter 8,5 km – 3 à 4h
Partie 2 : Mangatepopo hut à Oturere hut
Compter 12,8 km – 5h
Cette partie passe par Emerald Lake et Red Crater.
Extension possible : Blue Lake (1,8 km aller-retour – 30 min).
Extension possible : Mount Tongariro (3,2 km aller-retour – 1h- non marqué).
Extension possible : Mount Ngauruhoe (6 km aller-retour – 2 à 3h-non marqué).
Partie 3 : Oturere hut à Waihohonu hut
Compter 7,5 km – 3h
Extension possible : Ohinepango Spring (2,4 km aller-retour, 30-45 min).
Partie 4 : Waihohonu hut au village de Whakapapa
Compter 14,3 km – 5h à 6h
Cette partie passe par les chutes de Taranaki (Taranaki Falls).
Extension possible : Tama Lakes (4km aller-retour, 1h à 2h).
Extension possible : Ohinepango Spring (2,4 km aller-retour, 1h).
Combien de jours pour le trek du Tongariro northern circuit ?
Pour la boucle complète, on recommande 4 jours pour pouvoir prendre le temps de profiter des lieux quand il y a moins de monde ou faire des extensions au circuit (comme les lacs Tama ou le Mont Ngauruhoe). C’est possible de le faire sur 3 jours sans faire les extensions.
Par contre, on ne recommande vraiment pas de le tenter sur 2 jours ! Car tu n’auras pas le temps de profiter des lieux et puis randonner de nuit sur ce type de terrain n’est pas prudent. Si tu n’as qu’un ou deux jours à consacrer au parc national de Tongariro, alors il est plus pertinent de faire une partie du Tongariro Alpine Crossing.
Sur une journée, tu n’as pas le choix, il faut prendre une navette qui te dépose au parking de Mangatepopo et te récupère à la fin de la randonnée (ces parkings sont limités à 4h depuis 2017, alors qu’il te faut bien la journée complète pour faire la traversée du Tongariro Alpine Crossing).
Sur deux jours, tu as aussi la possibilité de partir du parking de Mangatepopo ou de Whakapapa village (moyennant deux grosses journées de marche), de faire toute la montée, de prendre le temps près des lacs en fin d’après-midi quand le flot de touristes diminue, puis de descendre dormir à Oturere Hut. Dormir dans le campement d’Oturere peut te donner le temps de faire l’ascension du mont Tongariro ou Ngauruhoe sur le chemin du retour.
Dans quel sens faire le circuit du Tongariro Northern Circuit ?
On lui a préféré le sens inverse des aiguilles d’une montre, c’est-à-dire Whakapapa Village – Waihohonu Hut – Oturere Hut – Mangatepopo Hut – Whakapapa Village. Car dans ce sens, il est plus facile de s’organiser pour ne pas avoir trop de monde près des Emerald lakes en partant très tôt de la Oturere Hut le matin du 3ème jour (2h-2h30 de marche) soit en y montant dans l’après-midi du 2ème jour lors de l’étape Waihohonu Hut – Oturere Hut. Cela permet d’éviter la centaine de marcheurs à la queue leu leu de l’Alpine crossing.
On trouve aussi que c’est plus pertinent de commencer par une grosse journée jusqu’à Waihohonu Hut (avec extension par les lacs Tama) que de commencer seulement par les 3h de marche entre Whakapapa et Mangatepopo Hut. Sachant que la Mangatepopo hut se trouve seulement à 30 minutes de marche du parking d’où partent les milliers de marcheurs de l’Alpine crossing. Tu te retrouves donc dans le flot comme tout le monde. Pas tip top comme expérience.
Les refuges (hut) et sites de camping
La réservation des refuges ET des emplacements de camping est obligatoire. Le paiement se fait par internet. Les refuges proposent les commodités suivantes : source d’eau – toilettes – matelas – chauffage – réchaud. Pour les emplacements pour tente, tu disposes d’une source d’eau et des toilettes proche du site. Il reste possible d’utiliser les commodités du refuge. Les campings sont souvent situés juste à côté du refuge, sauf pour celui de Waihohonu où tu es près d’une rivière à quelques centaines de mètres en dessous. Pendant la saison des Great walks, il y a un gardien dans chaque campement.
Waihohonu hut est le refuge le plus agréable. Le bâtiment est récent et dispose d’une superbe terrasse. Celle de Oturere Hut, située à 1500m d’altitude est bien plus à l’étroit.
Prix pendant la saison des Great walks (novembre à mai) :
- Refuge : 36$NZ par nuit par adulte (18 ans et plus) / Enfant : gratuit mais réservation requise.
- Tente : 15$NZ par nuit par adulte / Enfant : gratuit.
Prix en dehors de la saison des Great walks (mai à octobre) :
- Refuge : 15$NZ par nuit par adulte (18 ans et plus) / Enfant : gratuit mais réservation requise.
- Tente : 5$NZ par nuit par adulte / Enfant : gratuit.
Où dormir la veille du départ ?
Avec un petit budget, le choix est limité car le camping sauvage est interdit dans le secteur :
- Mangawhero campsite (DOC). Compter 15$ NZ par nuit par adulte pour seulement de l’eau et des toilettes. Attention, le camping est prisé et il n’y a pas de système de réservation. Cela fonctionne sur le système du premier arrivé premier servi. Il faut donc arriver tôt pour avoir une place et s’attendre à partager son site avec d’autres voyageurs.
- Campings privés et caravan park. Plus cher, mais au moins tu as une douche et une cuisine. Plus de détails sur l’application Campermate.
Contenu du sac à dos pour 4 jours de trek
Quand on part pour randonner 8h par jour pendant 4 jours, il est nécessaire d’optimiser au maximum le poids de son sac à dos et emporter uniquement l’essentiel. Le défi est d’autant plus grand quand on campe plutôt que dormir dans le refuge car il faut alors porter tout le matériel de camping : tente, matelas, sac de couchage, réchaud, casserole, etc.
Pour la nourriture, il faut avoir en tête que tous les déchets doivent être conservés jusqu’à la fin de la randonnée. Alors, on a calculé les portions avec une marge de sécurité et on les a stockées dans des contenants pour éviter tout emballage inutile. On a également privilégié les fruits secs aux fruits frais. Il est bon de prévoir un peu de variété dans ses repas plutôt que de manger des nouilles chinoises pendant 4 jours. Mais ce n’est pas toujours possible en fonction du poids que tu es prêt à porter.
Pour en savoir plus sur le trek du Tongariro Northern Circuit, voici la brochure du DOC (Department of Conservation) :
SOMMAIRE – TREK DU TONGARIRO NORTHERN CIRCUIT
Jour 1 : du village de Whakapapa au refuge de Waihohonu
Chute de Taranaki – Taranaki falls
Lacs Tama – Tama lakes
Col de Tama
Refuge de Waihohonu – Waihohonu hut
Jour 2 : du refuge de Waihohonu au refuge Oturere
La forêt disparue
Refuge Oturere – Oturere hut
Vallée Oturere – Oturere valley
Lacs Émeraude – Emerald lakes
Cratère rouge – Red crater
Lac bleu – Blue lake
Jour 3 : du refuge Oturere au refuge Mangatepopo
Cratère rouge – Red crater
La descente
Ascension du mont Ngauruhoe
Refuge de Mangatepopo – Mangatepopo hut
Jour 4 : du refuge de Mangatepopo au village Whakapapa
Notre avis sur le trek du Tongariro Northern Circuit
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- Découvrir des lieux hors des sentiers battus que tu ne trouveras nulle part ailleurs.
- Organiser un itinéraire alliant lieux de tournage et exploration de la nature néo-zélandaise avec la randonnée.
- Gagner du temps sur place en ayant déjà pleins d’informations pratiques avant de partir : carte, accès, parking et coordonnées GPS cliquables pour les marquer sur Google maps.
- Avoir un avis et des conseils sur chaque lieu de tournage et les environs.
- Retrouver facilement à quelle minute du film tu peux voir le lieu de tournage.
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JOUR 1 : DU VILLAGE DE WHAKAPAPA AU REFUGE DE WAIHOHONU
Le trek du Tongariro Northern Circuit débute au parking des Taranaki Falls, juste derrière l’hôtel du Château du Tongariro (Chateau Tongariro Hotel). On a décidé de se lancer sur le trek dans le sens inverse des aiguilles d’une montre afin de pouvoir profiter des lieux à des heures moins fréquentées. Nous voilà donc partis avec nos 15 kg sur le dos pour une randonnée de 4 jours.
Taranaki falls – Chutes de Taranaki
Au départ, le sentier est facile et serpente au milieu de la plaine recouverte de petits buissons avec en toile de fond le majestueux volcan Ngauruhoe. Après à peine 40 minutes de marche, nous entendons déjà le bruit des Taranaki Falls. Le sentier arrive en haut de la chute, et il est possible de descendre l’observer d’en bas. On recommande d’ailleurs de le faire, car c’est du bas que la vue est la plus jolie avec son petit bassin.
Lacs Tama – Tama lakes
Après cette première pause, on poursuit notre chemin au milieu des herbes hautes et fleuries de la zone semi-alpine à la couleur jaune-orange caractéristique. 6,5 km plus tard, on arrive à la bifurcation avec les Tama Lakes. On s’empresse de la prendre, c’est aussi pour cela que nous sommes partis tôt ce matin. Finalement, on arrive très rapidement au premier lac : Lower Tama Lake. La hauteur de ce premier lac doit varier en fonction des saisons, car à cette période (en été) il est assez loin du regard avec au premier plan une grande étendue de sable plate avec des rigoles d’eau. Peut-être se remplit-il par déversement du lac au-dessus ?
Pour atteindre le Upper Tama Lake, il faut encore un peu grimper. Alors, pour économiser de l’énergie, on décide de poser nos sacs à dos pour les récupérer sur le chemin du retour. Moment assez drôle, il y a déjà deux sacs à dos sur le côté et c’est exactement les mêmes que les nôtres : couleur et marque ! Il ne faudrait pas que les personnes se trompent à leur retour alors on choisit de les cacher un peu plus loin.
Le sentier monte un peu plus pour atteindre le panorama sur le Upper Tama Lake. Mais, la beauté du point de vue récompense largement l’effort dépensé. Le bleu du lac et sa transparence sont particulièrement jolis avec en arrière-plan les flancs du mont Ngauruhoe alias la montagne du Destin.
Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on n’est pas dérangé par la foule. On croise tout juste deux randonneurs sur le chemin du retour. Sans doute les personnes ayant les mêmes sacs à dos que nous. La solitude permet vraiment de s’immerger dans ce paysage volcanique. Pendant un instant, tu oublies le temps qui passe à t’émerveiller de tout et de rien. J’en profite pour m’approcher du lac, et m’accroupir sur un rocher qui le surplombe. À ce moment-là, de loin, Sandrine a comme l’impression de voir Gollum dans les paysages du Seigneur des Anneaux. Merci pour la comparaison .
Col de Tama
De retour au croisement, on continue notre chemin sur des plateformes en bois, car le col encaissé entre les deux volcans est propice à l’accumulation d’eau et donc de marécages. Une fois atteint le col de Tama, le sentier se met à redescendre progressivement. Pendant les 7 derniers kilomètres, le sentier longe le ruisseau Waihohonu. Le paysage au début agréable devient vite répétitif. Avec la fatigue qui s’accumule et le poids du sac à dos, cette section semble sans fin. Nous arrivons au refuge en fin d’après-midi avec 18,5 km dans les pieds !
Waihohonu hut
Nous sommes surpris de trouver un refuge assez luxueux et grand. Le bâtiment refait récemment offre une grande terrasse au soleil. Trop la classe ! Avis donc aux marcheurs qui veulent prendre le temps de se relaxer sur ce circuit. Pour notre part, on installe notre campement au bord de la rivière en contrebas. Le sol est plat et sableux, c’est parfait pour planter une tente.
Avant de préparer le repas, on trouve l’énergie suffisante pour se promener jusqu’au Ohinepango Spring à un peu plus d’un kilomètre du refuge. Sans le sac sur le dos, c’est tout de suite beaucoup beaucoup plus facile. On a l’impression de décoller à chaque pas. Le sentier n’est pas marqué, alors il faut suivre les traces des précédents marcheurs et cela se fait sans trop de difficulté sauf à la fin. On découvre plusieurs sources d’eau froide. L’eau est d’un bleu et d’une transparence incroyable. Dommage que ce soit déjà la fin de journée, car l’ombre n’aide pas à révéler toute sa splendeur. Et puis, en pleine journée, il doit même être possible de tenter la baignade même si l’eau doit être froide.
Là-dessus, on rentre au refuge pour cuisiner notre dîner. Ce soir c’est simple, c’est des nouilles chinoises. L’ambiance est agréable, des enfants dont c’est la dernière nuit sur le trek nous offrent même du chocolat. Après une bonne journée de marche, cela fait un bien fou ! Inutile de vous dire qu’avec le ventre rempli et les jambes fatiguées, on ne se fait pas prier pour aller au lit !
JOUR 2 : DU REFUGE DE WAIHOHONU AU REFUGE D’OTURERE
La nuit a été étonnamment douce sous notre toile de tente. C’est donc après une bonne nuit de sommeil que nous nous réveillons ce matin. Après avoir pris notre petit déjeuner dehors, nous ne traînons pas trop pour lever notre campement, car nous aimerions aller jusqu’aux lacs aujourd’hui. En effet, la journée ne comprend en théorie que 3h de marche jusqu’au prochain refuge, mais comme la météo du surlendemain est incertaine, nous décidons de prolonger le plaisir avec un aller-retour jusqu’aux lacs.
La forêt disparue
Tout de suite après le camping, le sentier monte sur une colline. De bon matin, avec le sac sur le dos, cela met tout de suite en condition. À l’ombre dans les bois, on est bien content d’avoir pris des vêtements chauds. Puis, on redescend dans une vallée jusqu’à un cours d’eau. Dans la descente, on croise déjà les marcheurs qui font le chemin en sens inverse. Le refuge ne doit donc pas être si loin que ça.
Lorsqu’on remonte sur l’autre rive, quelque chose nous étonne tout de suite. Alors qu’en face nous avions traversé une forêt dense, de ce côté, il n’y a qu’une végétation rampante et quelques jeunes arbres dispersés par-ci par-là. Pendant la montée, nous croisons justement deux rangers alors on n’hésite pas à leur demander des explications. La raison est assez simple, un incendie a détruit la forêt et comme il s’agit d’une forêt à croissance lente, elle a pour l’instant seulement recolonisé l’autre partie de la vallée. Mais à terme, elle devrait finir par recouvrir tous les lieux.
Par la suite, le sentier longe une espèce de crête dénuée de toute végétation. On sent petit à petit qu’on se rapproche d’un environnement volcanique. On arrive enfin dans une sorte d’immense vallée où cohabitent les rochers et une végétation basse multicolore avec le mont Ngauruhoe et Ruapehu en toile de fond. C’est trop beau !
Oturere hut
Au refuge d’Oturere, on est accueilli par Tony, un jeune ranger qui prend le temps de nous indiquer le meilleur spot de camping. On ne se fait donc pas prier pour installer notre tente dans un creux naturel à l’abri du vent. Comme le soleil est encore de sortie, on installe rapidement notre campement, on mange et on allège nos sacs à dos pour monter jusqu’aux Emerald Lake et Blue Lake. Il faut compter environ 4h pour faire l’aller-retour.
Oturere valley
Sur cette section du trek, on déambule dans un paysage lunaire parsemé de rochers volcaniques. On est vraiment rentré sur les terres du Mordor ! On doit donc rester discret pour ne pas se faire repérer par les orques et conserver l’anneau en sécurité! Au bout d’une heure de marche dans cette étrange vallée, on se retrouve au pied d’une immense falaise avec un sentier abrupt et glissant pour atteindre les lacs. Cette montée est courte, mais met petit à petit dans l’ambiance des lieux. En effet, il y a des fumeroles sur le côté et une forte odeur de soufre se fait sentir. C’est le signe qu’on se rapproche du cratère du volcan.
Emerald lake
En haut, nous sommes subjugués par le paysage qui se révèle à nos yeux. Un premier lac à l’eau turquoise surplombe la vallée d’où l’on vient et un peu plus haut, il y a deux autres lacs d’un vert émeraude surnaturel. Ces lacs colorés sur fond de paysage volcanique sont magnifiques. Le fait d’être dans ces lieux en milieu d’après-midi nous offre la chance d’une quasi-solitude. La majorité des marcheurs de l’Alpine Crossing ont déjà commencé à redescendre et seule une petite dizaine de personnes est encore sur place.
Red crater
Après avoir fait le tour des lacs, j’ai encore assez d’énergie pour monter jusqu’au sommet du Red Crater. L’ascension se fait par une crête abrupte de 2 ou 3 m de largeur constituée d’un amas de petits cailloux. Autant dire que la grimpette est fastidieuse et fatigante avec deux pas en avant, un en arrière. Avec le sac sur le dos, demain ce sera encore plus difficile. Le vent est également un facteur à prendre en compte, car les rafales ont vite fait de te déstabiliser. On comprend pourquoi il n’est pas recommandé de randonner sur ce terrain lorsque le vent est fort. Mais la vue en haut vaut son pesant de cacahuètes. On peut admirer une vue à 360˚ sur les environs avec les Emerald lakes, le Blue lake et la Oturere valley ! Ainsi qu’une vue plongeante sur le Red crater !
Blue lake
Une fois redescendu, on décide de pousser l’exploration jusqu’à ce fameux Blue Lake qui se trouve au fond du plateau volcanique. Le lac est bien plus grand que les trois autres et en cette fin d’après-midi nous sommes désormais totalement seuls. Une ambiance particulière recouvre les lieux. Le vent souffle et son passage entre les roches produit comme le son d’une flûte. La vallée nous offre un ballet de nuages au gré des bourrasques. C’est comme si la nature voulait communiquer avec nous. C’est puissant !
Mais, il faut penser à rebrousser chemin, car nous avons encore 2h de marche pour retourner au campement. On se retrouve au milieu des roches volcaniques de la vallée Oturere au moment des heures dorées. Cela donne définitivement un côté mystique au lieu. On croirait presque voir surgir un Orque au détour du chemin, on adore !
Nous voilà au refuge à la tombée de la nuit après encore une fois une bonne journée de randonnée. On se réfugie vite à l’intérieur pour se réchauffer un peu et déguster nos macaronis au fromage. Le refuge est beaucoup plus petit que la veille alors comme on est nombreux, on se tient chaud ! Par contre, c’est bien sous la tente que nous allons dormir. Heureusement, dans notre petite alcôve on est abrité du vent. Alors la nuit ne sera pas trop froide malgré les 1500 m d’altitude.
JOUR 3 : DU REFUGE D’OTURERE AU REFUGE DE MANGATEPOPO
Lorsque nous nous levons ce matin, tout est découvert sous un beau ciel bleu. Pour la première fois, nous pouvons voir le sommet du mont Ngauruhoe. On plie nos affaires et on reprend la route dès 8h30 pour petit-déjeuner vers les lacs. La traversée de la vallée d’Oturere et la montée jusqu’au lac se fait au ralenti avec le sac sur le dos et la fatigue du troisième jour de trek.
Finalement, nous arrivons vers 10h au premier lac. Il y a encore peu de monde dans le coin alors, on en profite pour petit-déjeuner. Comme il fait beau, on se risque même à prendre un bain de pieds. L’eau est froide, mais cela fait un bien fou. Au fur et à mesure que le temps passe, c’est littéralement plusieurs centaines de gens qui arrivent dans les lieux. L’ambiance n’a donc rien à voir avec la veille. Comme nous avons déjà bien profité des lieux, on ne s’attarde pas trop. On se lance dans la montée du Red Crater.
Red crater
Là encore avec le nombre de personnes présentes sur le trek, c’est presque la bousculade, surtout qu’on monte quand tout le monde descend. Le règlement de bonne conduite des randonneurs veut qu’on laisse passer les gens qui montent en priorité. Ici, il semble que ce règlement implicite ait été remisé au placard. Du coup, la montée est désagréable et doublement fatigante. Heureusement, à l’arrivée, nous sommes récompensés par le panorama. Nous contournons le Red Crater. C’est impressionnant de se dire que nous sommes seulement à quelques mètres au-dessus d’un volcan actif avec ces fumeroles et ces roches rouges. De l’autre côté, nous avons une vue totalement dégagée sur le mont Ngauruhoe.
La descente
La descente se fait dans les mêmes conditions que la montée. Il faut sans cesse slalomer entre les gens. C’est là qu’on se dit qu’on est content de faire le circuit en sens inverse et de la solitude que l’on a eue jusqu’à maintenant. Pour s’imaginer à cet endroit, c’est littéralement une file continue de marcheurs qui se suivent sur le sentier. Dans la descente, il faut parfois s’aider de cordes pour ne pas glisser, mais rien de bien effrayant.
Ascension du mont Ngauruhoe
On est bien motivé pour faire l’ascension du mont Ngauruhoe. Ce n’est pas tous les jours qu’on a la chance de grimper sur la Montagne du Destin pour détruire l’anneau maléfique. Comme il n’y a pas de sentier balisé, on profite de croise une ranger pour lui demander quelques conseils. Le terrain de la descente ressemble à un immense éboulis de roches et de sable. Tandis qu’à la montée, c’est plus de l’escalade sur des rochers abrasifs. Sandrine décide de passer son tour, car c’est le genre de terrain qu’elle n’aime pas et la fatigue des 3 jours de treks commence à se faire sentir.
Tu te demandes si j’ai réussi à détruire l’anneau. Pour le savoir, il faudra lire notre article sur la Randonnée du mont Ngauruhoe. Tout ce que je peux te dire, c’est que j’ai eu l’occasion de refaire cette section deux fois. Car la première fois, le panorama était dans les nuages.
Mangatepopo hut
Depuis la bifurcation pour l’ascension du mont Ngauruhoe, il reste 1h30 de marche jusqu’au refuge de Mangatepopo C’est uniquement de la descente avec un replat à la fin sur un sentier très bien entretenu donc cela se fait tranquillement et sans encombre. On croise un paquet de personnes complètement crevées, alors qu’elles n’ont même pas fait la moitié de la randonnée et surtout de la montée. C’est un peu l’effet pervers d’un lieu qui devient tellement touristique. Les personnes s’aventurent sur des terrains difficiles sans avoir la condition physique suffisante.
En arrivant, on découvre qu’il n’y a plus de place dans le camping. On est un peu surpris, car la réservation est obligatoire. Il ne devrait donc pas y avoir plus de personnes que d’emplacement. On finit par partager un site de camping avec un couple de Néo-Zélandais. Par la suite, on comprendra que des personnes se sont installées, alors qu’elles n’avaient pas réservé. Pour le coup, on trouve étrange que le ranger autorise les gens à s’installer à des emplacements réservés. Il devrait prioriser les gens qui ont réservé surtout que c’est clairement dit au départ de la randonnée, donc il n’y a pas vraiment d’excuses… Bref, on a un peu l’impression d’être les uns sur les autres. Ce n’est clairement pas le meilleur camping du circuit.
Dans le refuge, on fait la rencontre d’un retraité Néo-Zélandais qui démarre la randonnée. Il va bientôt voyager en France, alors il apprend le français en lisant les journaux. Son niveau est tout simplement impressionnant ! Il apprécie de parler français, tandis que nous sommes contents d’échanger sur des sujets variés de nos sociétés respectives.
JOUR 4 : DU REFUGE DE MANGATEPOPO AU VILLAGE DE WHAKAPAPA
Ce matin, on se lève vers 8h30 après une bonne nuit de sommeil. Normalement, c’est le dernier jour de trek pour boucler le circuit, avec seulement 3 h de randonnée. Il est censé pleuvoir aujourd’hui, mais contrairement à ce qui était annoncé, il y a un beau ciel bleu dégagé. Des orages potentiellement violents sont prévus à partir de 13h. Alors, je ne réfléchis pas trop et prend un petit déjeuner express pour me donner une seconde chance de pouvoir admirer le panorama au sommet du mont Ngauruhoe. Car la veille celui-ci était obstrué par les nuages. Retrouve mes impressions dans notre article dédié au mont Ngauruhoe.
Pendant ce temps, Sandrine range la tente et le matériel et termine le circuit jusqu’à Wakapapa Village en laissant les sacs dans le refuge. Cette section au milieu des herbes hautes est agréable et ressemble au paysage du col de Tama. Mais aujourd’hui, le mont Ruapehu est totalement découvert et offre un joli panorama. Parfois, le sentier est en mauvais état et traverse le lit de ruisseaux temporaires. Cela implique de descendre et remonter ces creux de 1 ou 2 mètres. Alors, par temps de pluie, il faut sans doute plus de 3 h pour parcourir cette section. Par temps sec et sans eau dans les ruisseaux, cela se fait sans difficulté.
Une fois revenue au point de départ, elle déplace le van jusqu’au parking situé à 30 min du dernier campement. On est tout les deux de retour au refuge en début d’après-midi. On finit les derniers kilomètres de la randonnée tranquillement chargés de nos sacs sur le dos. Ce soir, on s’offre une nuit en camping de luxe avec douche. C’est bien mérité non?
Notre avis sur le trek du Tongariro northern circuit
Le trek du Tongariro northern circuit reste un de nos meilleurs souvenirs de Nouvelle-Zélande. On a eu la chance d’avoir une météo incroyable tout au long des 4 jours. On ne peut que recommander ce trek qui permet d’échapper à la foule du Tongariro Alpine Crossing. Ce circuit est varié, allant des prairies aux paysages volcaniques. En plus, les prix des nuits en refuge et des campings sont moins élevés que la plupart des autres Great Walks. Enfin, faire le circuit en sens inverse, te permet de monter aux lacs quand tout le monde est déjà en train de redescendre. Tu peux ainsi profiter des lieux dans la tranquillité qu’ils méritent !
N’hésite pas à nous laisser ton avis sur le trek du Tongariro northern circuit dans les commentaires ci-dessous.
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Dépaysement total! et puis y’a personne, c’est la vraie connexion avec la nature! Jolies photos.
Salut Marie-Paola,
Merci d’avoir pris le temps de parcourir notre article et de nous envoyer ce commentaire. Cela fait toujours un grand plaisir. Sans le savoir tu as mis le doigt sur ce qui anime nos voyages : retrouver une connexion simple avec la nature :-). On essaie de retranscrire cela le mieux possible dans nos articles.
Sur cette randonnée, il y avait parfois beaucoup de monde (surtout vers les lacs – 3ème jour), mais nous avons fait le choix de monter en fin de journée (2ème jour) au moment où le lieu est déserté et retrouve son calme. Seule la nature s’exprimait alors devant nos yeux ébahis.
les photos sont magnifiques en tout cas
Votre site est super! Je pars en NZ bientôt et je sens que je vais tout lire 🙂 merci pour les conseils, et les explications super détaillées! Et les photos font tellement envie…
Merci, ton commentaire nous fait trop plaisir ;-). Ah ah, tu en as pour un moment si tu lis tout, on s’est lâché sur les récits de la Nouvelle-Zélande ! Si tu as des questions, n’hésite pas. Pierrick et Sandrine
Hello vous 2 !
Une info importante pour rectifier votre article ! 😉
http://www.newshub.co.nz/home/new-zealand/2017/10/four-hour-parking-limit-introduced-to-tongariro-alpine-crossing.html
En effet, il n’est plus possible de stationner son véhicule pour plus de 4 heures sur le parking de Mangatepopo … malheureusement pour moi qui pensait vraiment me servir de votre astuce pour croiser moins de monde et profiter des lacs en soirée …
Cela oblige donc les gens qui font le trek sur une journée à utiliser le service de navettes …
Cela ne s’arrête pas là, car a priori il n’y a plus le droit non plus de quitter les sentier balisés : https://www.doc.govt.nz/news/media-releases/2017/doc-takes-action-to-improve-enjoyment-of-the-tongariro-alpine-crossing/
c’est ce que je comprends du moins par cette phrase : “Ngāti Hikairo ki Tongariro places extreme importance on their guardian role in protecting not only Tongariro and his peaks, but also the safety and wellbeing of visitors to the region,” he says.
DOC is removing access signs to the peaks and visitors are asked to stay to the marked and formed tracks.”
Qu’en pensez vous ? Je suis en tout cas déçu de devoir faire cette randonnée en file indienne … je vais chercher une alternative … pas évident quand on a peu de jours …
si vous avez une idée je suis preneur bien évidemment ! ^^
Hello Damien, désolé pour le délai. Merci pour les infos. J’ai regardé tout ça et ai contacté le Doc. Pour la rando à la journée, c’est vrai que tu n’as pas d’autres choix que de prendre la navette. Sur 2 jours, il te reste toujours la possibilité de partir du Whakapapa village et de dormir à l’Oturere Hut, moyennant 2 très grosses journées de marche. Pour les extensions vers les sommets, il n’y avait pas de sentiers marqués avant. Ils ont décidé d’enlever les panneaux du départ pour ne pas inciter les gens à les gravir pour renforcer le respect pour la culture maorie.
J’espère qu’avec ça tu arriveras à faire tes choix 🙂
A+
Hello!
Pas de soucis 😉
Oui j’ai étudié la possibilité de faire en deux jours, mais ca me parait vraiment trop hard… peur de ne pas apprécier…
J’envisage donc de dormir a Whakapapa village et de prendre une navette le plus tard possible pour le début de la randonnée du Tongariro Alpine Crossing, laisser ainsi les autres randonneurs a la journée partir devant. Ensuite nous passerions la nuit à Oturere Hut, et redescendrons le lendemain avant le flux de randonneurs. A voir cependant si certaines navettes acceptent de récupérer des gens à n importe quelle heure… je vais essayer de me renseigner auprès de certaines compagnies pour voir… qu’en pensez vous?
Pour les sommets annexes; vous pensez qu’il n’est plus possible d’y monter ?
Merci pour vos conseils 😉
Hello Damien,
Cette solution me semble l’idéale pour bien profiter des lieux. Tiens nous au courant si tu trouves une navette qui accepte ça, on pourra le rajouter dans l’article.
Alors, en bref, le DOC ne recommande pas de les gravir, mais ils ne l’interdisent pas non plus. C’est à chacun de faire son propre choix en tenant compte de son expérience, des conditions météo, etc. Donc oui c’est possible. A savoir qu’en dehors du panneau du départ, les extensions pour les sommets n’étaient pas balisés, donc finalement cela ne change pas grand chose.
Hello vous deux !
Je reviens vers vous suite à mes derniers commentaires, le trek sur 2 jours en passant la nuit a Oturere n’est pas avantageux… les horaires des navettes étant fixe cela oblige a attendre les randonneurs à la journée pour reprendre la navette… face a cette contrainte on s’adapte, et vous savez quoi??? On va faire la boucle entiere !!! (Happy face !)
Après avoir bien relu votre article, je pense comprendre que sans les ascensions annexes en 3 jours c’est jouable avec première nuit a Waihohonu hut, 2 eme nuit a Oturere (en faisant comme vous l’aller retour le soir aux lacs), et 3 eme nuit du coup en dehors du parc pour eviter ka nuit a Mangatepopo.
J’ai cependant plein de questions ! (Si vous voulez m’y repondre par messenger, pas de soucis bien que je pense que ca pourrais intéresser d’autres lecteurs)
– Où avez vous laisser votre van durant les 3 jours de treks ? Est-ce payant ? Sécurisé ?
– L’eau pendant le trek ? Est-facile de se ravitailler? Généralement combien de litres d’eau par personne emportiez vous par jour ?
– Au dernier jour Sandrine tu as été récupérer le van puis tu t’es garée non loin de la hut pour aller chercher Pierrick c’est bien ça ? Je me disais que ça aurait pu être bien pour moi si a la fin de notre troisieme jour on est un peu fatigué, ma copine aurait pu attendre a la Hut avec nos deux gros sacs et je pourrais finir l’étape allégé pour recupérer le van et remonter chercher Adeline.
Ce parking non loin de la hut est-il payant pour le coup?
Merci pour vos conseils ! Et après cela je pourrais réserver les campsites. 😀 Youpiiii!!
Cool, c’est une bonne idée d’y passer plus de temps 🙂 ! Oui sans extensions c’est plus jouable déjà. Le parking était dans Whakapapa village, au bout de la rue Ngaruhoe place, c’est un petit parking au départ du sentier. Il n’est pas sécurisé ni payant.
Pour l’eau, on se ravitaillait dans les huts de mémoire, alors on avait seulement besoin de porter sur nous l’eau pour la journée. On devait bien prendre au moins 1 litre par personne. On utilisait quand même un comprimé micropur pour la filtrer.
Définitivement, c’est une bonne idée d’alléger la dernière journée sans avoir à porter les gros sacs les dernières heures. Le parking à proximité est tout simplement celui de Mangatepopo situé à 30 minutes de la hut. C’est celui qui est désormais limité à 4h. Il n’était pas payant il y a 3 ans. Si tu veux avoir la confirmation pour tout ça, tu peux toujours contacter le DOC.
Avec ça, vous devrez être bientôt prêts :-).
Vous partez quand?
A+
Pierrick et Sandrine
Merci pour ces réponses !!
Cela me conforte dans notre choix même si je pense qu’il faudra un peu speeder sur le 3eme jour et la redescente vers whakapapa.
Plus qu’à croiser les doigts pour avoir du beau temps sur ces 3 jours dans le parc.. 🙂
Oui ça y est l’itineraire est bouclé, même si on.se laisse pas mal de liberté grace au van self-contained! 😉
on part le 16 février ! Trop hâte !! 😀
Oui c’est sur que vous allez bien dormir le 3ème soir :-). Ah la météo, c’est bien la chose qu’on ne maitrise pas. On croise les doigts pour vous ;-).
ça approche, ça approche… Vous y êtes presque, courage 😉
Bonjour ! Merci pour cet article, ça avait l’air d’être génial…malheureusement nous on avait prévu qu’un jour mais on compte quand même rallonger pour 2 jours. L’idée est d’aller détruire l’anneau: Du coup hésitation, est ce qu’on fait le Alpine Crossing sur 2 jours en dormant à Oturere ou est ce que c’est plus beau en partant de Whakapapa?
On fait ça ce week-end et je suis un peu perdu 🙂
Salut Théo,
Comme il n’est désormais plus possible de sa garer plusieurs jours sur le parking de Mangatepopo, la situation est en effet un peu plus complexe. Pour t’aider, j’aurais besoin de savoir d’où vous comptez partir et votre condition physique car il y a plusieurs solutions possibles qui dépendent de ces paramètres.
Bonjour,
Je pars seule faire ce trek fin décembre. Je n’avais pas pensé à le faire dans ce sens là, mais effectivement ça semble plus commode pour éviter l’affluence sur les lacs (mais apparemment pas sur le chemin 🙂 ).
Je pense suivre du coup vos conseils .
Bonjour et merci pour ton commentaire, c’est certains qu’il n’y a rien de parfait :-), mais l’avantage c’est que le paysage est magnifique dans les deux sens ;-).
Profites en bien.