Gorge de Dales dans le parc national Karijini

La piste de terre pour rallier le parc national Karijini depuis Millestream-Chichester s’est révélé en meilleur état que ce à quoi on s’attendait. La pluie torrentielle de ces derniers jours n’ayant pas impacté ce coin de l’Australie. Certaines portions étaient quand même bien tape cul avec un van! Sans oublier la crainte de crever un pneu sur des portions assez rocailleuses ! On a quand même réussi à arriver à bon port sans encombre. Ouf !

On est venu se perdre au milieu du désert du Pilbara pour explorer le parc national Karijini. C’est une véritable oasis en plein coeur du désert australien avec ses gorges et ses piscines naturelles. Avant de te faire découvrir cet endroit merveilleux, un peu d’explications .

Un peu d’histoire et de géologie sur la formation du parc national Karijini

L’isolement du parc national Karijini dans la région désertique du Pilbara à 1450 km au nord-est de Perth et à 950km au sud-ouest de Broome, lui offre un décor spectaculaire loin du tourisme de masse. C’est l’occasion d’explorer une nature véritablement sauvage que les aborigènes ont occupé pendant plus de 30 000 ans. Karijini est d’ailleurs le nom aborigène donné aux monts Hamersley, cette chaîne de montagnes qui s’étend sur plus de 450 km dans la région du Pilbara.

La couleur ocre des falaises qui caractérisent le parc est lié à la forte concentration en fer du sous-sol. Celui-ci tapissait le fond de la mer, il y a des millions d’années, avant de revenir à la surface sous l’effet des mouvements tectoniques. Les pressions ont alors créé d’énormes fissures et les rivières ont petit à petit creusé de profondes gorges dans la roche pour former l’inoubliable paysage qu’on peut aujourd’hui admirer.

Gorge de Hamersley

On commence l’exploration du parc par sa partie Ouest après avoir dormi à proximité du point d’intérêt : la gorge de Hamersley. Cela permet pour une fois d’arriver très tôt sur les lieux. En chemin, on aperçoit les monts Hamersley aux formes arrondies et recouvertes d’une végétation verte-jaune étonnante qui semble être une des caractéristiques de la région du Pilbara. On espère pouvoir se baigner dans cette première gorge pour se décrasser de la poussière accumulée sur la piste la veille.

Parc national Karijini

La descente dans la gorge se fait facilement et rapidement. À cette heure matinale, le lieu est désert et l’atmosphère paisible. Un arbre borde un grand bassin à l’aspect boueux. Du coup, cela ne donne pas vraiment envie de se jeter dedans. Par contre, l’eau s’écoule sous forme de cascades et alimente un petit bassin où l’eau est cette fois transparente. On se décide donc à faire trempette ici. Mais à notre grande surprise, l’eau est glaciale  ! On s’attendait à plus chaud en plein désert ! De plus, il faut faire attention de ne pas glisser tête première dans le bassin, car les parois sont une vraie savonnette. Malgré tout, cette rapide baignade fait un bien fou après toute cette poussière avalée dans le désert, surtout qu’on peut étaler notre serviette sur la roche et faire bronzette pour se réchauffer !

Après le repos des guerriers, je (Pierrick) décide d’escalader les rochers pour aller observer ce qui se trouve au-dessus des chutes. Normalement l’accès est interdit en raison d’accidents arrivés par le passé, mais la curiosité l’emporte. Et ce que j’y découvre me donne raison. Au-dessus des cascades, il y a un autre bassin dont l’eau arbore cette fois un joli bleu. Mais, ce qui attire vraiment mon attention ce sont des petits bassins en cascade et dignes d’un spa naturel. D’ailleurs, un autre voyageur est déjà en train de s’y baigner. Je me joins donc à lui, le temps d’un instant. Se baigner dans ce petit bassin agrémenté d’une cascade est vraiment une expérience inoubliable!

Nannutarra Wittenoom Road

La gorge de Hamersley est le seul point d’intérêt officiel de cette partie du parc. Mais, la piste de Nannutarra Wittenoom qui longe cette partie du parc est également un point d’intérêt à elle seule. Elle offre de splendides points de vue sur les monts Hamersley qu’on n’observe nulle part ailleurs dans le parc. C’est pourquoi on décide de passer plusieurs nuits dans les parages pour mieux profiter des lieux. Puis, ce n’est pas si loin pour explorer les autres sections du parc. Alors plutôt que de se retrouver parquer en camping, on préfère la solitude et la gratuité des grands espaces sauvages. C’est aussi pour cela qu’on adore l’Australie !

Mount Bruce

Au deuxième jour de notre exploration du parc, on s’attaque au mont Bruce et à la plus longue randonnée du parc. C’est la seule à offrir un point de vue en hauteur des environs. Avant même de démarrer, on est déjà en admiration devant la montagne avoisinante tapie d’une végétation jaunie sous un ciel bleu tacheté de nuages ainsi que des arbres morts au début du sentier.

Parc national Karijini

Au départ, le sentier est facile car le dénivelé est assez faible. Mais, les choses se corsent un peu par la suite. Il faut par endroit escalader les rochers pour atteindre le sommet du premier mont. Le point de vue en vaut la chandelle! C’est pour nous le plus beau panorama de la randonnée, car derrière nous on aperçoit la chaîne de montagnes qu’on est en train de gravir avec en arrière plan l’autre montagne qui nous avait fait de l’oeil en arrivant.

Le sommet ressemble à un grand plateau. On est moins convaincu par la vue. Cela reste joli, mais les autres montagnes sont trop éloignées. Ce qui est en revanche sympa, c’est de se balader sur ce plateau rocheux pour observer les environs dans toutes les directions. Un côté donne malheureusement sur une mine… En effet, en 1991, sous la pression économique, le parc a été coupé en deux pour permettre la construction de cette mine et d’un chemin de fer pour transporter le minerais. En Australie, les parcs nationaux ne sont donc pas immuables. Cela donne vraiment le sentiment qu’ils sont juste là pour attirer du tourisme. La protection de l’environnement semble secondaire… Un peu triste… On t’avait déjà partagé notre avis sur ce sentiment dans notre article : Péninsule de Burrup : témoin de la conscience écologique aléatoire des australiens.

Pour cette troisième journée, on s’enfonce un peu plus à l’intérieur du parc national Karijini. La route de Banjima qui permet d’y accéder est majoritairement goudronnée. Chose assez rare dans les parcs nationaux de ce coin de l’Australie pour être soulignée ! Les parties non goudronnées restent en relativement bon état et praticables par tous les types de véhicules. Même si l’expérience nous apprend à rester vigilant, car c’est souvent quand on s’y attend le moins qu’un trou se met sur ton chemin  !

Gorge de Joffre

On commence notre exploration par la gorge de Joffre. Depuis les hauteurs du point de vue, la gorge est déjà impressionnante. Elle fait plusieurs centaines de mètres de profondeur et ses parois rouges sont comme une succession d’ardoises empilées les unes sur les autres.

À l’une des extrémités de la gorge, une cascade dégringole dans des bassins successifs jusqu’au fond de la gorge. C’est le point de vue qu’on trouve le plus photogénique et dans lequel on passera la plupart de notre temps. Le mieux est d’y être lorsque le soleil est au zénith pour éviter que la moitié de la gorge se retrouve à l’ombre.

Un court sentier balisé permet de descendre au fond de la gorge, au pied de la cascade. Et cela en vaut la peine ! C’est particulièrement impressionnant de voir les gens descendre dans cette gorge abrupte depuis le point de vue d’en face. Mais, en réalité, on trouve que cela l’est moins quand c’est à notre tour de descendre. Il y a bien quelques passages délicats, mais comme de hautes marches d’escalier ont été formées naturellement dans la roche, cela se fait sans grande difficulté. À la fin, on arrive au niveau du bassin situé au pied de la cascade. C’est idéal pour se baigner ! Alors on ne se fait pas prier, même si l’eau est encore une fois relativement froide.

Gorge de Knox

La gorge de Knox est d’abord observable depuis un point de vue surplombant la gorge à un endroit où celle-ci forme un U.

Gorge de Knox dans le parc national Karijini

Une randonnée permet également de descendre dans la gorge. La descente est abrupte sur un terrain assez instable. Alors, il est facile de glisser, mais avec un peu de précautions, il n’y a rien d’insurmontable non plus. Une fois en bas, Pierrick ne suit pas le sentier volontairement bien sûr comme à son habitude… Il part sur la droite et c’est une très bonne idée ! Il y a comme un jardin zen avec des cascades, des arbres géants aux longues racines qui retombent et des canards. Les lieux invitent simplement à prendre le temps. C’est également étonnant de voir ces arbres poussés au milieu de la roche.

En suivant le sentier, c’est la même ambiance qui se dégage dans la gorge. La balade est jalonnée de petits bassins entourés de verdure avec des petites cascades. Il est parfois nécessaire de longer la falaise ou de traverser la gorge. On découvre notre chemin dans la gorge pas à pas, tels des explorateurs. La randonnée se termine au niveau d’un resserrement ayant sculpté la roche. En cette fin de journée, on est seul dans cette gorge au milieu de nulle part. C’est vraiment un sentiment incroyable et clairement une des meilleures randonnées du parc.

Sur le chemin du retour à notre camp de base, on entend un bruit métallique bizarre dans la voiture… La piste menant à la gorge de Knox était pas mal accidenté alors, on se fait un peu de souci d’avoir endommagé la voiture. C’est pas comme si on était à des centaines de kilomètres de la moindre ville… Ce n’est clairement pas le moment d’avoir un problème ! En faites, on découvrira le lendemain matin qu’un outil est sorti de sa pochette et frappe la carrosserie. Ouf… Plus de peur que de mal!

Gorge de Hancock

Le lendemain, on se lève aux aurores pour profiter de la solitude dans la gorge de Hancock. Bien que le parc soit encore préservé du tourisme de masse et garde toute sa quiétude, cette gorge est la plus réputée alors on a un peu peur qu’il y ait du monde. Surtout que dans une gorge aussi étroite, la présence de quelques personnes suffit à créer l’impression de foule.

La descente se fait par un escalier en métal avant de se promener tranquillement au fond de la gorge. Au bout d’un moment, on se retrouve face à un bassin sans possibilité de passer par les côtés. On doit donc se déchausser et se mettre à l’eau. Cela arrive jusqu’aux genoux, enfin pour moi, car pour Sandrine c’est plutôt jusqu’à mi-cuisse.

Juste après, on doit faire corps avec la paroi pour longer la gorge et déboucher dans une sorte d’amphithéâtre naturel. Le lieu est magique. C’est vraiment top de pouvoir vivre ce genre d’expérience en autonomie sans guide. C’est surprenant de voir des eucalyptus se développer dans un tel environnement !

La section d’après porte bien son nom : “Spider Walk“, car la gorge est très étroite à cet endroit. À peine plus d’un mètre de large. Alors, on se retrouve à crapahuter entre les deux parois un pied de chaque côté comme une araignée, et ceci jusqu’à une petite cascade. À partir de là, il ne faut pas faire la même erreur que nous en voulant continuer comme ça, sous peine de se retrouver bloqué (oui oui c’est du vécu). Au contraire, il faut descendre et marcher les pieds dans l’eau, c’est beaucoup plus simple et moins risqué. Une couche de vase rend les roches mouillées très glissantes, on avance donc avec précaution.

À la fin, on débouche sur le bassin de Kermit’s pool et son eau légèrement turquoise. C’est vraiment incroyable de se retrouver dans un lieu pareil en total liberté ! Il est possible de longer ce bassin grâce aux escaliers naturels pour atteindre la fin de la randonnée. On surplombe alors la rivière qui tombe en cascade dans deux bassins successifs : Plunge pool et Garden pool. À cet endroit, la gorge se fait plus étroite et les falaises sont toujours sculptées comme une succession de couches de roche. Sans conteste, un des plus beaux endroits du parc qu’on a pour nous tout seul pendant près d’une heure !

Oxer and Junction Pool Lookout

Une fois de retour au parking, on profite des points de vue sur les gorges : Oxer and Junction pool lookout. Ce n’est pas les meilleurs panoramas du parc mais c’est notamment l’occasion de voir la jonction entre les 4 gorges : Weano, Joffre, Hancock et Red. On surplombe ces falaises abruptes et profondes formant les gorges. C’est tout de même impressionnant de se dire qu’on se balade tout au fond de ces gorges ! D’ailleurs, il est possible de descendre explorer la gorge de Weano.

Gorge de Weano

Plusieurs possibilités de randonnées sont possibles dans la gorge de Weano. La première sur la droite mène à Handrail Pool. On longe pendant un moment la rivière qui s’écoule au fond de cette gorge qui n’a rien d’exceptionnelle. C’est seulement vers la fin qu’il y a un certain intérêt avec un premier bassin dans lequel une odeur de rat crevé inonde les lieux. Sans doute doit-il y avoir un animal mort, mais on a beau chercher du regard on ne voit rien… Mystère… La gorge se resserre ensuite fortement pour n’être pas plus large qu’un mètre avant de dévaler en cascade dans un second bassin : Handrail Pool. L’endroit est très glissant alors une rambarde permet de s’aider pour descendre en limitant le risque de glisser. Les lieux sont sympas, mais sans plus. L’eau du bassin est noire et stagnante. On comprend mieux pourquoi la baignade est déconseillée dans cette gorge !

L’autre randonnée permet de se promener dans le fond de la gorge (Lower Weano) avant de remonter et de la longer depuis les hauteurs. La gorge de Weano ne se révèle pas la plus jolie et la plus spectaculaire. Elle est beaucoup plus large que les autres et la végétation s’est massivement développée au fond de la gorge. C’est donc plus une balade tranquille.

On lui a préféré la section sur les hauteurs (Upper Weano) au milieu de la végétation jaunie et des eucalyptus.

Pour basculer dans la section Est du parc, on décide d’emprunter la piste de Banjima malgré l’indication au début de la piste indiquant que celle-ci est réservée aux 4×4. On ne se lance pas non plus les yeux fermés. On a discuté avec un autre voyageur ayant emprunté la piste avec son van sans encombre. Cela nous permet d’économiser quelques dizaines de kilomètres et de découvrir au passage la gorge de Kalamina. Mais, ce n’était pas vraiment la meilleure des idées qu’on ait eue au cours de notre voyage.

En effet, la piste est uniquement faite de corrugations et celles-ci sont particulièrement grandes (une dizaine de centimètres). Du coup, non seulement le véhicule ne tient pas bien la route, mais tout l’intérieur du van s’ébranle au point où toutes nos affaires tombent et se baladent dans le campervan, dont le carton où se trouve le disque dur de sauvegarde de nos photos ! On surfe ainsi littéralement sur les vagues de la piste pendant 11km avant de bifurquer sur la piste de la gorge de Kalamina. Celle-ci est moins sujette aux corrugations, mais elle est particulièrement rocailleuse par endroit, ce qui demande une vigilance de tous les instants pour ne pas crever ! Heureusement, à l’arrivée rien de cassé, mais on a fait que la moitié du chemin sur cette piste pourrie ! En attendant, on part découvrir la gorge de Kalamina.

Gorge de Kalamina

Du fait de son isolement au milieu du parc, la gorge de Kalamina n’est pas la plus connue et la plus fréquentée. Ce qui n’est pas pour nous déplaire. Les alentours du parking avec les falaises rocheuses rouges et les eucalyptus aux troncs blancs ne manquent déjà pas de charme !

Après être descendus rapidement au fond de la gorge qui n’est pas très profonde, on découvre sur la droite un bassin alimenté par une cascade et entouré d’arbres et de végétation d’un côté ; et par un amphithéâtre naturel de roches de l’autre. C’est LE spot parfait pour piquer-niquer et se relaxer au son de l’eau qui coule et des oiseaux qui chantent. Alors, tu penses bien qu’on profite de l’endroit !

Après cet intermède relaxant, on se remet en chemin. Le sentier serpente au milieu de la gorge où le contraste entre les falaises rouges et la végétation verte est splendide.

La randonnée se termine au bassin de Rock Arch qui tient son nom d’une arche formée dans la roche et qui surplombe le bassin. On est un peu déçu de l’aspect de l’arche, on s’attendait à quelque chose de plus grandiose. C’est un peu le problème quand tu as des attentes en voyage, souvent elles sont déçues. On est toujours plus agréablement surpris par quelque chose dont on n’attend rien. D’autant qu’on pensait se baigner dans le bassin situé au-dessous, mais l’aspect stagnante de l’eau est assez rebutant. Pour s’amuser, Pierrick ne peut pas s’empêcher de monter sous l’arche pour prendre des photos !

On se rattrape sur le chemin du retour en piquant une tête dans un des bassins d’eau claire qui jalonne le parcours. Pierrick y va même en entier. Même pas peur ! Le soleil tape sur les rochers plats, ce qui est idéal pour une petite séance bronzette. Et le mieux, c’est qu’on est seul dans la gorge. On frôle le paradis !

De retour au campervan, il faut encore se taper la piste infernale pour relier la gorge de Dales. C’est reparti pour une séance de surf sur les vagues pendant 17 km. Les kilomètres semblent interminables dans ce brouhaha permanent. On est secoué dans tous les sens, mais cette fois on a retenu la leçon en protégeant notre matériel. Par contre, les amortisseurs du van ont pris cher et n’absorbent plus vraiment les chocs. Il va donc falloir se faire le reste du voyage dans ces conditions… Pas terrible…

Dales Gorge

Pour notre dernière journée dans le parc national Karijini, on explore la gorge de Dales. Cette gorge qui se trouve dans la section Est du parc est la meilleure pour se baigner en raison des nombreux bassins qui jalonnent l’endroit. Par ricochet, c’est aussi l’endroit le plus fréquenté du parc.

Fortescue Falls

Des escaliers en métal permettent de descendre facilement dans la gorge et débouchent au bord des chutes de Fortescue. Les chutes se jettent dans un large bassin entouré d’un amphithéâtre naturel. Il est possible de se baigner dans ce premier bassin, mais il n’est pas très profond alors on lui a préféré les autres.

Fern Pool

Une extension de 300 m à droite après les chutes de Fortescue mène à Fern Pool. Ce sentier traverse la forêt avec des arbres qui rappellent ceux des zones humides. À la fin, on débouche sur un petit paradis à l’atmosphère intime en ce début de journée. Ce bassin est sacré pour les aborigènes, alors il est demandé à ce que les lieux restent calme, mais la baignade est autorisée. On profite de la tranquillité des lieux pour faire quelques brasses et prendre une douche sous la cascade. On adore l’outback australien pour ce genre de moment magique dans un environnement exceptionnel !

Circular Pool

Le reste du sentier dans la gorge est agréable. On a particulièrement aimé déambuler au milieu de la végétation et des terrasses d’eau qui se déversent les unes dans les autres.

La gorge se finit en apothéose au niveau d’une cascade qui se déverse depuis le haut des falaises dans le bassin de Circular Pool. En cette saison, la chute est déjà sèche au contraire du bassin qui invite clairement à la baignade. Bref, comme tu peux le deviner, on n’est pas seuls dans les lieux. Pas facile de trouver un coin au soleil pour poser sa serviette. D’autant que l’ombre des falaises recouvre rapidement l’endroit dans l’après-midi. Encore une fois, c’est un vrai bonheur de pouvoir nager dans ces bassins d’eau naturelle dans un tel cadre, sauvage, malgré le monde qu’il y a.

Circular pool dans la gorge de Dales dans le parc national Karijini
Circular pool dans la gorge de Dales dans le parc national Karijini

Le chemin du retour permet de longer le bord de la falaise de la gorge avec une vue plongeante sur celle-ci. Ces paysages symbolisent à eux seuls l’outback australien !

La route qui longe le parc à l’Est nous offre un dernier spectacle pour clôturer cette semaine inoubliable dans l’outback australien !

Notre avis

Le parc national Karijini est un de nos gros coups de cœur de notre séjour en Western Australia. C’est une véritable oasis perdue au milieu du désert australien offrant des paysages grandioses et une multitude d’activités gratuites. Ainsi, il est possible de randonner en autonomie au sommet et à l’intérieur des gorges. Certaines portions sont véritablement épiques et méritent à elles seules une visite du parc. Sans oublier la possibilité de se baigner dans les nombreuses piscines naturelles qui jalonnent le fond des gorges. Nous avons passé 5 jours sur place sans nous ennuyer une seule seconde !

Aussi surprenant que cela puisse paraître, le parc garde encore une atmosphère paisible et relaxante. On croise du monde au gré des sections du parc, mais à aucun moment on ne s’est senti oppressé par la foule, sauf peut-être à Circular Pool.

Nos coups de cœur sont l’exploration de la gorge de Hancock, la vue et la baignade à Joffre Falls, l’atmosphère intimiste de Fern Pool et la randonnée dans la gorge de Knox.

Expérience :   
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