Monastère Ongiin Khiid en Mongolie

Après l’ancienne capitale Kharkhorin, notre aventure nous amène à arpenter les pistes en direction de la région désertique du Gobi. Cette région du monde attise notre curiosité et elle est depuis longtemps dans notre imaginaire. On est fan des grands espaces sauvages encore vierge de toute activité humaine. Au fur et à mesure que l’on se rapproche du sud de la Mongolie, un paysage plus désertique avec seulement quelques buissons, du sable et beaucoup de poussières remplace les collines verdoyantes. Un vrai décor de western !

Même la faune évolue. Les chevaux laissent place petit à petit aux chameaux. On a même la chance d’observer au loin des gazelles sautiller au milieu des plaines désertiques.

On passe notre première nuit dans la région aux abords des ruines de l’ancien monastère bouddhiste Ongiin Khiid.

Environ du monastère de Ongiin Khiid

Le monastère Ongiin Khiid

Ongiin Khiid était un immense monastère bouddhiste détruit par les Russes pendant la répression au début du 20e siècle. Aujourd’hui, il n’y a donc plus grand-chose du temple à part quelques ruines et un seul petit temple rénové. Il n’en reste pas moins que l’atmosphère de ce lieu spirituel est encore forte. Il se raconte que dans le camp de yourtes tout près d’ici, des personnes entendent les moines disparus prier la nuit.

Il y a également au milieu des ruines une source d’eau (extraite d’un puits) réputée pour ses vertus curatives. Tu penses bien qu’on n’a pas pu s’empêcher de la tester et, pure coïncidence (ou non), Sandrine qui était malade le matin ne l’a plus été ensuite .

Paysage alentour envoûtant

Ce qui fait aussi le charme de l’endroit, c’est sa localisation dans une région vallonnée au milieu de laquelle s’écoule la rivière Ongiin Gol. On ne peut pas s’empêcher de profiter de cette source d’eau pour se faire un brin de toilette bienvenu après deux jours dans la poussière des steppes mongoles. On ne résiste pas non plus à déambuler en toute liberté dans ce décor vallonné pour mieux capter la beauté des paysages. La végétation verdoyante qui borde la rivière contraste avec le reste.

L’endroit est rempli de khatas (tissus religieux) accrochés un peu partout dans les arbres, dans les arbustes, sur les stupas, etc. Tout cela renforce l’ambiance spirituelle des lieux. On se surprend à simplement observer de longues minutes ces écharpes volées au gré du vent.

D’autant qu’au sommet de la colline surplombant le camp de yourte se trouvent des statues de béliers. Ces animaux de terre immobiles au milieu du magnifique ciel étoilé finissent de donner un côté mystique à l’endroit ! Sans rien offrir d’exceptionnel, cet endroit aura quand même réussi à nous envoûter par son atmosphère.

Notre prochaine destination s’annonce tout aussi intrigante avec les falaises flamboyantes de Bayanzag.

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