Note : Cette partie de la Nouvelle-Zélande a été fortement endommagée par le tremblement de terre de la fin d’année 2016. La plupart des randonnées et des hut sont encore fermées et les otaries vont devoir trouver un autre endroit pour élever leurs petits, car la chute a été détruite par un glissement de terrain.

Et voilà, après plus de deux mois passés à explorer l’île du Nord, il est temps pour nous de migrer sur l’île du Sud. Après avoir garé le van sur le pont du ferry, on monte s’installer sur les ponts supérieurs. L’intérieur du ferry est tip-top avec pas mal de sections pour permettre à tout le monde de trouver une place. Il y a même un cinéma avec les derniers films du box office. Pour notre part, on se contente de trouver une place confortable pour travailler un peu sur notre blog.

La mer est calme alors la traversée ne prend pas plus que les 3h habituelles. La météo clémente nous permet de profiter du paysage lors de notre approche de l’île du Sud. On débarque dans la petite ville de Picton. Une minuscule ville en comparaison de Wellington. Comme on arrive sur place en fin de journée, on décide de camper à quelques kilomètres de là dans un free camp en bord de plage.

Ohau Point

Notre première destination sur l’île du Sud est la péninsule de Kaikoura à 150 km de Blenheim. Cette péninsule est réputée pour la variété de la faune qu’il est possible d’observer dans les parages : baleine, dauphin, otarie, pingouin, albatros, etc. En chemin, on s’arrête à Ohau Point pour observer les otaries à fourrure se faire dorer la pillule au soleil. C’est amusant de voir les petits plonger et nager dans les piscines naturelles au milieu des rochers.

Un petit aller-retour dans le vent…

Lorsqu’on arrive à la péninsule de Kaikoura et qu’on s’apprête à partir randonner, impossible de remettre la main sur mes lunettes de soleil de vue (Pierrick). Merde… ! On essaie de joindre la compagnie du ferry, mais ils n’ont rien trouvé correspondant à la description qu’on leur fournit. Du coup, je pense les avoir fait tomber lors de notre freecamp d’hier. Pour en avoir le cœur net, pas d’autres choix que de refaire les 150 km et vérifier par nous même. La péninsule se sera donc pour plus tard.

Une fois de retour au free camp, on a beau chercher, on ne trouve rien. C’est un peu la loi des séries en ce moment ! Après un problème sur mon appareil photo et mon ordinateur, voilà que je pers mes lunettes de soleil. Dur dur… Le moral est un peu dans les chaussettes. Mais, comme on ne fera rien de plus dans les parages on décide de redescendre pour dormir quelques kilomètres avant la Kaikoura Peninsula. Et voilà comment faire 450 km dans une journée.

Découverte de la péninsule de Kaikoura

Le lendemain, on se réveille avec la ferme intention de voir des animaux marins pour rattraper tout ça. Nous voilà lancés sur la Peninsula Walkway, une randonnée de 4 à 5 km qui permet de faire le tour de la péninsule. Après tous les paysages que nous avons vu sur l’île du Nord, nous trouvons l’endroit agréable, mais sans plus.

Surtout qu’on a beau scruter la mer et le rivage avec attention, on ne voit aucun animal à l’horizon. C’est uniquement une fois arrivés à Point Kean qu’on découvre une otarie allongée sur un ponton à quelques mètres seulement des voitures.

Pour se donner une chance supplémentaire, on décide de revenir par la plage. Au détour d’un rocher, je passe à côté d’une otarie sans m’en rendre compte. C’est Sandrine qui me le fait remarquer. Il faut dire que cette otarie est en mode caméléon dans les rochers.

Pour voir plus d’animaux dont les dauphins et les baleines, sans doute faut-il aller un peu plus loin en mer avec les nombreux tours en bateau proposés. Mais, on n’est pas des amateurs de ce genre d’expérience, alors on passe notre tour.

Mount Fyffe

Le lendemain, on part à l’ascension du Mont Fyffe qui culmine à 1600 m d’altitude. La montagne fait partie de la chaîne de Seaward Kaikoura que l’on aperçoit depuis la péninsule de Kaikoura. On monte surtout avec l’objectif d’avoir un panorama sur la péninsule et non d’atteindre le sommet qui demanderait 8h de marche. Mais, force est de reconnaître qu’après 2h d’ascension le point de vue est décevant, car la montagne est trop loin à l’intérieur des terres. On voit surtout la plaine et son quadrillage de terres agricoles.

Notre avis

Au final, on a donc une impression mitigée sur la péninsule de Kaikoura. Le paysage est joli, mais la Nouvelle-Zélande propose encore mieux. Pour les animaux, c’est difficile à dire car comme toujours dans ces situations, le facteur chance est important. Sans doute faut-il céder aux sirènes des tours en bateau pour augmenter ses chances de voir les dauphins ou les baleines. Le budget n’est alors pas le même, mais c’est avant tout une question de choix.

Expérience :   
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